Seuls les poissons morts suivent le courant : Johannes Høsflot Klæbo
En remportant les six médailles d'or possibles lors des Championnats du monde organisés chez lui à Trondheim en 2025, Johannes Johannes Høsflot Klæbo est entré dans l'histoire. Cet athlète norvégien exceptionnel a consacré toute sa vie au ski de fond. Dans cette interview, il raconte ses débuts, ses plus grands défis, ses modèles et explique pourquoi #livetoski est pour lui bien plus qu'un simple hashtag.




Quand as-tu commencé le ski de fond?
J'ai commencé le ski de fond à l'âge de deux ans. Mon grand-père m'a offert ma première paire de skis à Noël. Je pensais qu'ils étaient neufs, mais en réalité, ma cousine les avait déjà utilisés. J'ai fait mes premiers essais à l'intérieur : j'ai fait un tour entre le salon et la cuisine, puis je suis revenu.
Que signifie #livetoski pour toi?
Je pense que c'est l'histoire de ma vie! Je fais du ski depuis toujours. Je voyage à travers le monde depuis de nombreuses années et c'est une grande aventure. Je m'entraîne deux fois par jour et j'adore ça. Il n'y a rien que je préfère faire. Le ski de fond, c'est ma vie !




Quels sont tes autres loisirs?
Je m'intéresse à beaucoup de sports, mais surtout au golf. J'aime aussi regarder la Formule 1 et, bien sûr, le football. Quand j'étais petit, je rêvais de devenir footballeur professionnel, alors je regarde le football depuis toujours. Sinon, j'aime bien retrouver mes amis.
Quelles sont les trois choses les plus importantes que nous devrions savoir à ton sujet?
- Je pense être quelqu'un qui travaille très dur.
- Je suis extrêmement mauvais au violoncelle. Mon père m'a forcé à en jouer pendant dix ans, mais je suis vraiment nul.
- Je suis allergique au gluten, ce qui est assez pénible. Surtout quand il s'agit de desserts, mais je m'en accommode.


"Seuls les poissons morts suivent le courant"
Comment gères-tu la pression?
Avant les Jeux olympiques de 2018, j'avais beaucoup de mal à supporter le fait d'avoir mal à la gorge tous les jours. J'étais persuadée que j'allais tomber malade. Mais quand j'ai franchi la ligne d'arrivée en première position, j'ai senti que ma gorge allait bien. J'ai compris que c'était moi-même qui me mettais le plus de pression. Mais une partie de moi aime aussi cette pression. J'aime enfiler un dossard et je suis heureuse d'être là pour me mesurer aux autres. Même si je ne suis pas en grande forme, quand j'enfile un dossard, je prends plaisir à participer à une compétition. C'est quelque chose qui se passe dans ma tête.


Quel conseil donneriez-vous à un jeune athlète?
Le meilleur conseil que je puisse donner, c'est de prendre du plaisir. Je pense que c'est quelque chose que j'ai appris. Il faut faire des choses qui nous plaisent et essayer d'aller le plus loin possible dans cette voie. Cela vous aidera dans votre vie et aussi dans votre carrière de skieur de fond.
Quelle a été la plus grande avancée dans ta carrière de skieur?
Pour moi, c'était quand j'avais 18 ans et que j'ai remporté ma première course de ski de fond en tant que junior. Jusqu'à l'âge de 12 ans, j'étais vraiment petit et j'ai donc perdu beaucoup de courses. Cette victoire a été très spéciale pour moi, car elle m'a montré que tout le travail que j'avais accompli les années précédentes, à savoir travailler sans relâche sur les petits détails et la technique, avait porté ses fruits.


Quel est ton modèle le plus important?
Je pense que j'en ai deux. En ce qui concerne le ski de fond, Petter Northug était sans aucun doute quelqu'un que j'admirais. Il a accompli des choses incroyables et j'ai eu le plaisir de faire partie de la même équipe que lui. Nous avons passé de très bons moments ensemble et aujourd'hui, c'est un bon ami. Mais je dois également mentionner mon grand-père, qui est sans aucun doute un modèle pour moi. J'aime écouter toutes les histoires de sa vie et j'adore l'automne, quand j'ai la chance de pouvoir l'accompagner dans son chalet pour y passer quelques jours et pêcher ou chasser ensemble dans les montagnes. Sa façon de vivre est vraiment quelque chose que j'aimerais suivre
Comment caractériserais-tu la marque Fischer?
J'ai toujours été curieux des détails, et je pense que c'est vraiment quelque chose que je retrouve chez Fischer. Je pense que leur approche minutieuse et leur objectif, qui est de fabriquer le meilleur équipement possible, sont leur moteur. C'est ce qui fait leur force. Ils veulent absolument fabriquer les meilleurs produits possibles et sont vraiment motivés pour y parvenir. Je pense que c'est l'un de leurs principaux atouts.










